Quand Milteau passe à Clermont, et que cerise sur le gâteau il est accompagné par Joe Louis Walker (et bien sur aussi par son incontournable acolyte Manu Galvin), on ne réfléchit pas à deux fois avant d'aller prendre son billet. Car il est clair que sur l'affiche, tout semble réuni pour savourer une bonne soirée blues avec ce trio de musiciens hors pair.

milteau

JJ Milteau reste une pointure incontestée du ruine babine, JL Walker n'a plus à faire ses preuves non plus quand à Manu Galvin il est tout simplement époustouflant ! Malgré tout, je suis un peu resté sur ma faim. Le trio acoustique, privé de section rythmique (ni basse ni batterie), manque un peu de punch et on attend au fil des moreceaux que la machine démarre vraiment ... Mais le répertoire reste un tantinet mollasson ! JL Walker a une voix superbe et son jeu de guitare est excellent. Cependant, j'ai trouvé que ses chorus manquaient un peu de complicité et on a l'impression que chacun des trois lascars lâche son petit chorus l'un après l'autre, et toujours dans le même ordre : JLW ouvre le bal, Milteau y va de son petit coup d'harmo et Manu ferme la marche. Ok, ils sont tous bons, mais j'ai pas eu vraiment l'impression qu'ils jouaient ensemble ! Plutôt l'un après l'autre ! Et quand je dis que JJM y va de son petit coup d'harmonica, les mots sont choisis. Il n'en fait pas de trop le bougre, et quand on lui connaît sa virtuosité et son feeling, on se demande un peu quand est ce qu'il va commencer à jouer pour de bon ! A mon avis il est payé au forfait et pas à la note ! C'est clair qu'il vaut mieux 3 belles notes bien placées que 10 notes pourries, mais là il pousse le concept à l'extrême.

Au final ne prestation bien en deçà (et ce n'est qu'un avis personnel bien sûr) de ce que l'on serait en droit d'attendre. Mais bon, on va arrêter de se plaindre et dans tous les cas remercier Arvern'Blues Concert pour sa programmation qui permet à nos soirées Clermontoises de résonner "blues" ... Merci à eux et de toute les façons, je serai au prochain rendez-vous !

Milteau Galvin et JL Walker

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